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Le ciel d’automne
Des milliers de moineaux –
Le bruit de leurs ailes.
Yotsuya Ryu

( 1758 )
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L’automne se termine
Qui pourrait comprendre
Ma mélancolie.
Yotsuya Ryu

( 1758 )
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A l’ombre des arbres
Du mont Kugami, dans cette cabane
J’aimerais vieillir.
Yotsuya Ryu

( 1758 )
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Ramassant du bois
Puis traversant le pont
Dans la brume du soir
Yotsuya Ryu

( 1758 )
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Au plus tard du soir
Sous les cerisiers en fleurs
Douce solitude. Au plus tard du soir.
Yotsuya Ryu

( 1758 )
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Les plantes du jardin
Tombent
Et gisent comme elles tombent.
Yotsuya Ryu

( 1758 )
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Les enfants bavards
Ne l’attraperont jamais
La première luciole !
Yotsuya Ryu

( 1758 )
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Un iris
Près de ma cabane
M’a enivré.
Yotsuya Ryu

( 1758 )