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La tête baissée
le coucou
chante pour la première fois
Takarai Kikaku

( 1661-1707 )
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Si seulement venait le printemps.
Dans mon coeur déjà
Fleurit le cerisier.
Takarai Kikaku

( 1661-1707 )
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Une poussée
De fièvre déforme
La lune.
Takarai Kikaku

( 1661-1707 )
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La pluie commence à tomber -
C’est le battement
Du coeur de la nuit.
Takarai Kikaku

( 1661-1707 )
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À l’annonce
Du typhon
La radio se brouille.
Takarai Kikaku

( 1661-1707 )
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Fraîcheur -
au-dessus de tout, de la plaine de Musahino,
une étoile passe
Takarai Kikaku

( 1661-1707 )
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Une chenille
Je voudrais survivre même
En rampant par terre.
Takarai Kikaku

( 1661-1707 )
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Quand je me lève
Il titube -
Le ciel étoilé.
Takarai Kikaku

( 1661-1707 )