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Toute la famille est malade
Et la cigale chante
Aux portes de la nuit.
Kaneko Tota

( 1897 )
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Du chagrin plein la gorge
Je fredonne soudain
Soir d’automne.
Kaneko Tota

( 1897 )
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Début de l’été
Grain de sable dans une algue
Du petit déjeuner.
Kaneko Tota

( 1897 )
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En rêve je les revois
La mort sera plus familière
Dans les arbres la bise.
Kaneko Tota

( 1897 )
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Endormi sous la moustiquaire
Au sifflement des trains
J’ai des envies de départ en vacances.
Kaneko Tota

( 1897 )
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Sur du papier à pharmacie
Je jette des poèmes
Nuit glacée.
Kaneko Tota

( 1897 )
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L’arrière-train de chaque fourmi
Étincelle
Soleil de printemps.
Kaneko Tota

( 1897 )
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Je ne suis plus un homme
Mais pas encore une anguille
Pluies de juin.
Kaneko Tota

( 1897 )