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Je continue à faucher
Sur mes épaules
Le ciel d’azur.
Tomizawa Kakio

( 1902-1962 )
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Est-ce la plainte nocturne des pluviers ?
Elles sont glacées
Les mains de mon aimée.
Tomizawa Kakio

( 1902-1962 )
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J’ai un peu honte
Devant ce grand feu d’herbes sèches
En plein air.
Tomizawa Kakio

( 1902-1962 )
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C’est un vrai taudis
Recevoir un visiteur
Sous le soleil brûlant.
Tomizawa Kakio

( 1902-1962 )
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Malade au fond du lit
Autour de moi le bleu profond
De la mer en hiver.
Tomizawa Kakio

( 1902-1962 )
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Plus profondes la nuit
Plus visibles
Les veines du charbon de bois.
Tomizawa Kakio

( 1902-1962 )
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Un bébé est venu au monde
Portant des cheveux.
Aube.
Tomizawa Kakio

( 1902-1962 )
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L’image de moi
Sortie du miroir
Est venu à l’exposition de chrysanthèmes.
Tomizawa Kakio

( 1902-1962 )